mai, 2023
18mai18h00min20h00minConcerts en roues libres
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Jeudi 18 mai à 18h à la chapelle de Locmaria Entrée libre Les musiciens des Concerts en Roues Libres, après une belle journée passée à pédaler sur les
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Détails
Jeudi 18 mai à 18h à la chapelle de Locmaria
Entrée libre
Les musiciens des Concerts en Roues Libres, après une belle journée passée à pédaler sur les routes
du Finistère, prennent plaisir à explorer et à partager avec leur public un répertoire large, diversifié,
coloré, d’une grande diversité et en évolution constante, axé autour du trio à cordes avec hautbois,
pour donner aux auditeurs l’envie de la (re)découverte des musiques européennes des Lumières avec
les sonorités chatoyantes des instruments anciens.
Certains compositeurs très connus en côtoient d’autres injustement moins choyés par la postérité.
Notre programme type mais modifiable à l’envie avec d’autres pièces, parfois à la demande du public,
se compose comme suit :
Un quatuor frais et enlevé de Georg Philip Telemann (1681–1767) issue de sa Tafelmusik. Considéré
par Bach lui–même comme le plus grand compositeur de son temps, Telemann est le super–héros de
la musique, le compositeur de tous les superlatifs, ayant composé plus que Bach, Händel et Vivaldi
réuni, il publia en 1733 un énorme recueil qui constitue l’apogée de la musique de table de cour et
dont ce quatuor est extrait.
Nous poursuivons avec une ouverture de Francois–André Danican Philidor (1726–1795), célèbre joueur
d’échecs qui marqua son temps dans deux disciplines aussi exigeantes que la musique et le jeu sur 64
cases (une ouverture aux échecs porte son nom, et son buste est sur le frontispice du Palais Garnier à
Paris). C’est une pièce tantôt majestueuse, profonde, tantôt pastorale.
Suit une sonate d’église en trio d’Arcangelo Corelli, le plus grand violoniste et compositeur de son
temps, qui inspira ses contemporains et successeurs. Cette pièce, toute en profondeur, recueillement
et vivacité nous permettra d’entendre l’art de l’ornementation du compositeur, qui fît sa réputation
dans le monde.
Nous terminons la première partie axée sur la musique baroque par le célébrissime concerto pour
hautbois et cordes d’Alessandro Marcello. Son mouvement lent central est un véritable « tube » dès
son époque de composition et sa présence dans nombre de film récent démontre s’il le fallait son
caractère atemporel.
La seconde partie débute par le magnifique et solaire duo pour violon et alto de W.A. Mozart en sol
majeur, qu’il composa de manière purement désintéressée pour que son ami Michael Haydn, tombé
gravement malade, puisse honorer une commande.
Enfin nous terminons le concert par le quatuor avec hautbois du divin Mozart, pièce unique qui montre
toute la finesse et le raffinement de sa plume, laissant la part belle à la virtuosité en faisant entendre
l’étendue nouvelle de la tessiture du hautbois.
Parmi les pièces alternatives nous proposerons une mélancolique et superbe sonate à 2 violons de
Jean–Marie Leclair, danseur, maître à danser, violoniste virtuose et compositeur très inspiré originaire
de Lyon, mort assassiné en pleine rue à Paris. Le crime n’a jamais été élucidé, même si un polar assez
récent propose une surprenante hypothèse…
Et aussi… un époustouflant et virtuose duo concertant en ut mineur d’Alessadro Rolla, chef d’orchestre
à la Scala de Milan, professeur et ami de Paganini avec qui il donna de nombreux concerts, au violon
et à l’alto. En 1813, Stendhal écrira de lui qu’il a du « brio dans les pièces de virtuosité ». Il ajoute que
la police avait fait prier M. Rolla « de ne plus jouer de l’alto ; il faisait évanouir toutes les dames : cec
Heure
(Jeudi) 18h00min - 20h00min